Le blocus ferroviaire affecte le secteur de la viande

 

Le Canada exporte soixante-dix pour cent de sa production de porc et cinquante pour cent de sa production de boeuf.

13 février 2020 – OTTAWA L’industrie de la viande rouge réclame une intervention gouvernementale afin de trouver rapidement une solution à l’interruption des services ferroviaires causée par des blocus de protestation sur les voies. Les transformateurs canadiens de boeuf et de porc dépendent en effet des services ferroviaires pour acheminer leurs cargaisons vers les installations portuaires.

« Nous exhortons le gouvernement à résoudre la situation et à trouver une solution à long terme acceptable pour toutes les parties en cause. Les interruptions en cours nuisent à la réputation de partenaire commercial fiable qui est celle du Canada et ces incertitudes sont extrêmement préjudiciables pour nos membres. En effet, le système ferroviaire leur est crucial pour la livraison des produits » souligne Chris White, président du Conseil des viandes du Canada.

Après avoir été affectés par la grève des travailleurs du rail du CN l’automne dernier, la chaîne d’approvisionnement du secteur de la viande et l’ensemble de l’infrastructure de la distribution sont de nouveau perturbés par les blocus ferroviaires un peu partout au pays. Les solutions de rechange au transport par rail sont plus coûteuses et ces coûts ne sont pas refilés aux consommateurs. Tout cela a beaucoup de répercussions sur la compétitivité de l’industrie canadienne de la viande.

« L’incapacité de se fier à notre infrastructure de transport ajoute un autre fardeau à notre secteur encore aux prises avec les conséquences des tensions commerciales avec la Chine qui est le deuxième plus important marché du Canada pour le porc », explique Trevor Sears, directeur général de Canada Porc International.

« Du côté de la production, nous gardons la situation à l’oeil au cas où les délais dans la livraison de carburant entrainent une pénurie dans certains secteurs. Les éleveurs utilisent le propane et le gaz naturel pour chauffer leurs fermes et assurer le confort de leurs animaux », souligne John Ross, directeur général du Conseil canadien du porc.

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